Le Lac Waterloo est un des rares plans d’eau naturels de la Haute-Yamaska et il est considéré actuellement dans un état eutrophe. Si aucune action n’est entreprise, la mauvaise qualité de l’eau  aura un impact négatif pour les activités nautiques ainsi que pour la rivière Yamaska, le réservoir Choinière et le Parc Yamaska sans oublier le Lac Boivin de la municipalité de Granby.

Vous trouverez ci-dessous, en format électronique,  la liste des études disponibles au sujet du bassin versant du Lac Waterloo. Certaines études ne sont toutefois disponibles qu’en format papier. Pour consulter ces études, veuillez contacter Action Lac Waterloo.

➡️Lien vers un article de M. Claude Lavoie, dans l’Actualité, traitant de la lutte contre le myriophylle à épis et daté du 2 septembre 2024 

Fiche de synthèse
L'ABVLW a mandaté le GEMME (Groupe expert multidisciplinaire en milieux naturels et en environnement) afin d'effectuer un bilan de santé du bassin versant en ayant pour but de concevoir par la suite un cadre de référence exportable pour le développement d'une certification de bassin vert.
Fiche de Synthèse
En 2017, l'ABVLW a mandaté l'équipe InnoVert Design pour l'analyse et la conception d'aires de biorétention, dans le but de réduire les apports externes en phosphore du Lac Waterloo.
Rapport final
Afin de réduire les apports externes en phosphore du lac Waterloo, l’équipe InnoVert Design a été mandatée par les Ami(e)s du bassin versant du lac Waterloo (ABVLW) pour l’analyse et la conception d’aires de biorétention. Ces aires de biorétention visent la réduction du ruissellement urbain qui contribue à la moitié des apports externes en phosphore.

Ainsi, le projet d’aires de biorétention (ADB) est une autre avenue proposée par l’ABVLW afin de réduire les apports en phosphore dans le lac qui contribuent au vieillissement accéléré de celui-ci. Pour que ce projet soit efficace et qu’il ait un réel impact sur la santé du lac, il faut implanter un nombre suffisant d’ADB, autant sur les terrains résidentiels que sur les terrains municipaux. La mobilisation citoyenne est donc un élément majeur à considérer dans le projet et plusieurs campagnes de sensibilisation et de vulgarisation techniques seront nécessaires afin que les citoyens puissent bien s’approprier le projet.
Rapport final
La firme LVM inc. a été mandatée par la Ville de Waterloo afin de réaliser une caractérisation environnementale des sédiments du lac Waterloo.
Caractérisation des sédiments
Comme vous serez en mesure de le découvrir dans ce document, l’étape de caractérisation du lac Waterloo est une étape incontournable permettant de déterminer la technique et surtout les enjeux financiers et environnementaux liés au projet de retrait des sédiments du lac Waterloo. L’ABVLW recommande que cette étape soit complétée avant l’établissement du cadre financier à long terme, ce qui permettra de sauver ce patrimoine naturel qu’est le lac Waterloo.
Environnement LCL inc. a été mandaté par madame Catherine Demers, trésorière des amis du bassin versant du lac Waterloo (ABVLW), afin d’effectuer une recherche récapitulative de la documentation existante sur le sujet et d’élaborer un plan d’intervention pour le bassin versant du ruisseau Frost, tributaire principal du lac Waterloo, dans le but de réduire les taux de phosphore dans le cours d’eau. Les travaux ont été réalisés conformément à l’offre de service OS-044 approuvée par Mme. Demers, le 11 mai 2010.
  • Transparence estivale moyenne (profondeur du disque de Secchi en mètres)
  • Concentration estivale moyennede chlorophylle a (µg/l)
  • Concentration estivale moyenne de phosphore total (µg/l)
  • Concentration estivale moyenne de carbone organique dissous (mg/l)
Rapport final
Depuis de nombreuses années, le lac Waterloo est au prise avec une prolifération de cyanobactéries qui affectent la qualité de l’eau et limitent l’utilisation de ce plan d’eau. Depuis plus de trente ans, plusieurs études de caractérisation du lac ont été réalisées afin de cerner les causes et d’identifier les pistes de solutions à cette problématique. En 2006 et 2007, les fleurs d’eau de cyanobactéries sont apparues dès le printemps et ont persisté jusque tard à l’automne.

La problématique des cyanobactéries du lac Waterloo cause des préjudices aux activités récréotouristiques régionales et par conséquent, à l’économie régionale. De plus, la présence des toxines produites par ces cyanobactéries représente un danger pour la santé de la population. Enfin, la population régionale ne peut plus accéder au lac en période estivale à cause de la présence de ces algues bleu-vert.

Dans ce contexte, les autorités municipales de Waterloo, du Canton de Shefford et de Stukely-sud ont réalisé qu’il était temps d’agir, et qu’il est important de redonner les usages à la population dès 2008. Pour ce faire, un plan directeur de l’eau (PDE) du bassin versant du lac Waterloo a été préparé en collaboration avec les municipalités mentionnées cihaut, ainsi que la MRC de la Haute-Yamaska et les Ami(e)s du bassin versant du lac Waterloo (ABVLW) afin de coordonner les efforts et d’identifier les attentes de l’ensemble des intervenants présents dans le bassin versant du lac Waterloo. Dans le cadre de ce PDE, un plan d’action a été préparé afin d’une part éliminer le phosphore déjà présent dans le lac et d’autre part, améliorer la gestion des apports de phosphore provenant du bassin versant. Des informations fournies par le Comité de gestion du bassin de la Yamaska (COGEBY) ont aussi été utilisées pour la réalisation de ce PDE.
La rivière Yamaska est un cours d’eau de taille moyenne situé au cœur du territoire agricole québécois. Près de la moitié du bassin versant de la rivière Yamaska est occupé par des terres agricoles et il s’y pratique une agriculture intensive, dominée par la culture du maïs et l’élevage du porc et des bovins; il en résulte une mauvaise qualité d’eau dans une grande partie du bassin.